Le Brésil est actuellement le pays du plein développement... des luttes. Depuis plusieurs jours, un mouvement de contestation populaire traverse le pays. Un incendie que le pouvoir a bien du mal à éteindre... L’idée que le Brésil connaît une situation économique et sociale en plein développement économique est fausse.

Les 9 et 10 juin derniers, lors du 2e tour dans 16 des 21 chefs-lieux de province, la droite a perdu partout. Mais les dirigeants du Parti démocrate (PD) ne devraient pas s’en réjouir trop vite.

Chercheur, professeur en philosophie politique au King’s College de Londres et membre du Comité central de Syriza, Stathis Kouvelakis était un des invités de Mediapart et Reporters sans frontières, mardi 18 juin au Théâtre du Châtelet, lors de la soirée de soutien à la Grèce faisant suite à la fermeture brutale de l’audiovisuel public, ERT.

Notre pays connaissait des luttes politiques et sociales dans la décennie des années 1980. Ces dernières ont retardé l’implantation du néolibéralisme au Brésil et débouché sur ce qui a été appelé la décennie perdue alors que pour les mouvements sociaux et populaires il en allait exactement du contraire.

Page 11 de 249