Ligue communiste révolutionnaire — section belge de la IVe internationale
Che Guevara: : L'étincelle qui ne s'éteint pas PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Michael Löwy   
Vendredi, 23 Mai 1997 01:00

Les années passent, les modes changent, aux modernismes succèdent les post-modernismes, les dictatures sont remplacées par des dèmocradures, le keynésianisme par le néo-libéralisme, le mur de Berlin par le mur de l'argent. Mais le message de Che Guevara, trente années plus tard, contient un noyau incandescent qui continue à brûler.

Mise à jour le Vendredi, 05 Octobre 2007 15:02
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Vendredi, 09 Mars 2012 01:00

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1. Les mouvements qui ont balayé les régimes de Ben Ali et Moubarak, et vu la fin de la dictature de Ghaddafi en Libye, qui défient Assad en Syrie depuis presqu’un an et qui touchent l’ensemble de la région arabe font partie d’un processus qui marque un réel bouleversement dans la région. Ils démontrent la force de l’aspiration de ces populations à la dignité, la démocratie et la justice économique et sociale. 


2. Il est donc logique que les femmes, qui subissent des impacts spécifiques de la crise économique et dont les droits sont particulièrement restreints dans plusieurs pays, participent à, militent, voire dirigent ces mouvements. En plusieurs pays, les femmes sont émérgées parmi les portes-parole principales des mouvements, en Tunisie, en Egypte, voire au Yemen. 


3. Les femmes participent à ces mouvements depuis le début, selon des modalités qui leur semblaient appropriées dans leurs sociétés, qui ont évolué avec le développement du mouvement. Dans plusieurs cas, la force de ces mouvements a pu surmonter les barrières traditionnelles entre les hommes et les femmes, comme cela fut souligné sur la place Tahrir au Caire. L’égalité et la libération du harcèlement sexuel, vécues par les femmes pendant ces mobilisations massives, ont conduit à la chute de Moubarak.


4. À cause de la place traditionnelle des femmes dans l’ensemble des sociétés patriarcales de classe, il y a une tendance à l’exclusion des femmes des mouvements politiques — notamment après la fin de la première étape de mobilisations de masse. Cette exclusion revet des formes spécifiques avec le recours à l’idéologie religieuse traditionnelle dans un contexte où les courants intégristes prennent l’offensive dans l’ensemble des religions, et dans l’ensemble des pays où des courants islamistes viennent de remporter les élections. 


5. Dans ces pays, où les mouvements populaires ont renversé des régimes autoritaires et corrompus, des partis qui se présentent comme islamistes remportent un soutien populaire de masse pour différentes raisons ; parce qu’ils apparaissent comme une nouvelle force sans liens avec l’ancien régime et très critiques de la corruption, et comme victimes de l’ancien régime et résistants à celui-ci ; effectivement les convictions religieuses en soi peuvent motiver la résistance. En même temps, il y a une absence effective de toute alternative progressiste de gauche, notamment à cause du démantèlement de ces partis par la répression des régimes antérieurs. 


6. En fonction de leur implication au mouvement d’ensemble, les femmes, qu’elles soient croyantes ou non, résistent et ripostent aux agressions qui ciblent les femmes, comme les contrôles de virginité en Égypte, inspirées par des forces religieuses en présence. La protestation contre les agressions sexistes qui visent les femmes de la part des forces repressives a amené une mobilisation importante et une marche des femmes en Égypte. 


7. Dans certains pays de la région, dont la Tunisie et l’Égypte, des courants féministes spécifiques ont une présence historique. Maintentant, ceux-ci doivent relever le défi d’établir des liens forts et organiques avec les femmes, surtout jeunes, à l’avant-plan du mouvement d’ensemble et qui résistent aujourd’hui aux agressions anti-femmes. 


8. Notre tâche est de participer à la construction de la solidarité et des liens avec les femmes qui résistent aux agressions anti-femmes et aux courants féministes nouveaux ou éxistants, ainsi que des femmes qui militent dans des milieux spécifiques comme le mouvement syndical, par les mouvements et structures appropriés dans nos pays. 


9. En favorisant la connaissance la plus large possible de l’existence et de l’action de ces groupes et mouvements féminins nous soutiendrons le renforcement de leur voix, y compris dans leur propre pays, et démontrons que le processus révolutionnaire en cours dans la région arabe est effectivement un mouvement émancipatoire, malgré les contradictions en présence. L’utilisation réactionnaire de la religion ne doit pas détourner ce processus. La solidarité avec les femmes de la région et la défense de leurs droits, surtout chez les féministes d’autres pays, est très importante à cet égard. 


10. Nous exprimons notre solidarité et notre soutien aux femmes victimes de la repression physique, la violence et la torture dont tellement de femmes ont souffert et péri, notamment aujourd’hui en Syrie. Nous affirmons notre solidarité avec les femmes dans le processus révolutionnaire, en partageant la lutte commune contre l’oppression des femmes. 


Adoptée par le CI de la Quatrième Internationale, le 28 février 2012.


Mise à jour le Samedi, 10 Mars 2012 10:56
 
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Mercredi, 11 Janvier 2012 00:00

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A Bethléem, ville emmurée de Cisjordanie, des enfants, des animatrices, des animateurs et « Monsieur Néno » (le directeur de l'association créée en 2002, au début de la seconde intifada, « Les enfants, le jeu et l'Education » - EJE: www.ejepal.org), se préparent à recevoir la visite de leurs amies et amis du monde dont plusieurs Belges. 

Ils doivent arriver bientôt, le 15 avril, dans le cadre de l'organisation civile « Bienvenue Palestine 2012 ». Leur projet : aller déposer avec eux la première pierre (tout un symbole!) d'un nouvel établissement destiné à  élargir l'espace d'animation, d'éducation et de formation où les jeunes de Palestine et tout particulièrement les enfants des camps de réfugiés peuvent s'épanouir malgré l'occupation, grâce à des temps d'apprentissage, de jeux, de rencontres, de découvertes (ateliers de langues, de photographies, festival, etc.). 

Depuis quelques temps déjà, la mobilisation est en cours : des hommes, des femmes, des jeunes, s'organisent, informent, récoltent des fonds, cherchent des soutiens, des motivés et motivées pour que ce beau projet puisse aboutir.  


Un défi pour la liberté !

C'est un super projet : c'est un défi pour la liberté ! Le défi n'est pas des moindres car Israël est un champion de l'interdiction du droit de circuler, non seulement pour les Palestiniens qui sont privés depuis plusieurs générations de ce droit sur leur propre territoire mais aussi pour leurs visiteurs sensibles à l'oppression subie sur ce morceau de terre. Toute entrée en Cisjordanie est filtrée,  contrôlée par Israël qui a mis en place un apartheid routier et pratique un blocus sournois de ce morceau de territoire palestinien occupé qu'il colonise de plus en plus. Rappelez-vous : en juillet Israël a réussi, grâce à la complicité de compagnies aériennes et des gouvernements européens, à bloquer dans plusieurs aéroports des dizaines d'hommes, de femmes, d'enfants de nombreux pays qui se rendaient à Bethléem à l'invitation du Centre culturel Al-Rowad, les empêchant de monter dans les avions, à Roissy et ailleurs... Quant aux autres qui ont pu embarquer, à peine sortis de l'avion ils ont été emprisonnés par Israël. Mais qu’à cela ne tienne : plusieurs d'entre eux sont déjà prêts à repartir !


Et donc appel est lancé à soutenir le courageux défi lancé par Bienvenue Palestine 2012 (voir ci-dessous) et pour celles et ceux qui voudraient aider le projet financièrement, un compte à été ouvert : compte BE12 6342 2381 0192 (Communication : Bienvenue Palestine 2012)

Plusieurs moyens de participer:
 
Faire connaître le site: http://bienvenuepalestine.com et en parler autour de vous
Prendre contact avec les groupes régionaux en Belgique:
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Demander à des signataires potentiels de soutenir l'appel ci-joint (il a déjà été signé entre autre par Desmond Tutu, Jacques Gaillot, Jean Ziegler, Nawal Al Sadaawi, Nurit Peled, etc.)


L'appel :

(il existe en plusieurs langues sur le site : http://bienvenuepalestine.com)

"Nous, signataires de la présente, adhérons à l’appel de « Bienvenue en Palestine 2012 », visant à permettre aux défenseurs des droits de l’homme et des droits nationaux du peuple palestinien de se rendre librement en Palestine en avril 2012.
Il n’y a pas d’autre moyen, pour entrer en Palestine, que de passer par des postes de contrôle israéliens. Israël a fait de la Palestine une prison géante, mais depuis quand des prisonniers ne pourraient-ils même pas recevoir de visites ?
« Bienvenue en Palestine 2012 » va de nouveau contester la politique israélienne d’isolement de la Cisjordanie, à l’heure où des colons paramilitaires et l’armée commettent des crimes contre une population civile palestinienne sans défense.
Nous appelons les gouvernements à soutenir le droit des Palestiniens à recevoir des visiteurs, et le droit pour leurs ressortissants respectifs de visiter librement la Palestine.
Les participants à la mission « Bienvenue en Palestine 2012 » demandent à pouvoir transiter par l’aéroport de Tel Aviv sans encombre afin de pouvoir se rendre directement en Cisjordanie où ils sont attendus pour prendre part à un projet consacré au droit à l’éducation pour les enfants palestiniens".

Envoyer vos signatures à : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

(Dominique Waroquiez, participante de Bienvenue Palestine en juillet 2011)

Mise à jour le Mercredi, 11 Janvier 2012 01:19
 
Pour l'école mosaïque PDF Imprimer Envoyer
Écrit par L. Antigone   
Vendredi, 09 Décembre 2005 04:00

L'école mosaïque ? Mais c'est ringard, "soixante-huitard", c'est plus à la mode ! La grande révolte émancipatrice des enseignants de la Communauté Française en 96 a débouché sur une défait. Puis, tout a du rentrer dans l'ordre et, pendant les années qui ont suivi, les enseignants ont du se "recentrer" sur l'apprentissage des sacrées compétences… l'élève au centre, fini tout ça, poubelle !

Mise à jour le Vendredi, 22 Juin 2007 22:45
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Abonnez-vous à La Gauche! PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Administrator   
Dimanche, 15 Octobre 2006 16:58


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La Gauche: un bimestriel militant

La Gauche existe depuis 1956. La Une du premier numéro: "Oui, il faut prélever 5 milliards sur les bénéfices capitalistes" n'a rien perdu de son actualité. Sauf qu’aujourd’hui c’est en euros!

Avec Ernest Mandel et Jacques Yerna, La Gauche a joué un rôle important dans la lutte pour des réformes de structures et dans la grève générale de 1960-1961.

La Gauche était présente dans la période tumultueuse de Mai 68, lors de la grève des travailleurs de Glaverbel/Gilly, aux marches des jeunes contre le chômage, à l’occasion des comités et des actions contre les missiles nucléaires, pendant la lutte des femmes pour la dépénalisation de l’avortement.

La Gauche a dénoncé la complicité occidentale dans le génocide rwandais, elle a suivi de près le soulèvement zapatiste au Mexique, le mouvement altermondialiste et les mobilisations contre la guerre. Elle a toujours apporté son soutien aux combats des sans papiers, à l'Intifada palestinienne, aux syndicalistes de combat, aux luttes contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression, comme le racisme et le sexisme.

Aujourd’hui, La Gauche fourni régulièrement des analyses et des dossiers sur la crise du capitalisme dans ses multiples facettes et ses alternatives nécessaires, et cela dans une perspective éco-socialiste. Grâce à nos réseaux internationaux, elle offre une analyse de première main, que ce soit sur les révolutions dans le monde arabe ; l’offensive d’austérité capitaliste déclenchée partout en Europe et les résistances qu’elle provoque, comme celles des jeunes IndignéEs espagnols et grecs.

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Mise à jour le Mercredi, 16 Janvier 2013 18:58
 
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