Manifestation au camp de la honte de Vottem: 11 ans déjà…On ne l’accepte toujours pas! Photos
Par LCR-Web le Lundi, 29 Mars 2010 PDF Imprimer Envoyer

C’est ce qu’ont clamé un peu moins de 1000 manifestant/e/s, ce dimanche 28 mars, dans les rues de Liège et jusqu’au centre fermé pour étrangers de Vottem. Plusieurs associations et organisations, dont la LCR, ainsi que de nombreuses personnes ont répondu à l’appel du CRACPE (collectif de résistance aux centres pour étrangers) pour dénoncer l’existence des centres fermés pour étrangers sans papiers, en particulier la situation dans le centre fermé de Vottem (Liège).

Comme l’a souligné le tract d’invitation du CRACPE, le centre fermé «  a pour objectif de briser toute résistance à l’expulsion. La violence y est banalisée : mise en isolement et au cachot, expulsions avec des coup, des blessures, des insultes à caractère raciste…Dans le centre fermé de Vottem, les personnes ne sont pas véritablement soignées ; d’où des suicides, des décès suspects comme celui survenu le 4 janvier 2010 ». Et le CRACPE de souligner encore : « « Nous refusons cette politique qui signifie l’expulsion vers la dictature, la guerre, la misère…par exemple vers l’Afghanistan ».

Dans une interview (voir le site LCR), France Arets, porte-parole du CRACPE et militante de la LCR dénonce l’existence intolérable de ces centres : « pour nous, le centre fermé reste un lieu d’exception, avec très peu de contrôle de l’extérieur, où on enferme des personnes qui n’ont commis aucun délit, si ce n’est un délit administratif, celui de ne pas avoir les « bons » papiers ».

Alors, qu’attend ce gouvernement pour supprimer ces camps de la honte et procéder à la régularisation de tous les sans papiers ?


Photos: Marie Bréda

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