Non à la dictature des banques et des spéculateurs: Refusons de payer les 25 milliards d'austérité!
Par LCR le Dimanche, 26 Septembre 2010 PDF Imprimer Envoyer

Après avoir sauvé les coupables (les banques et spéculateurs qui ont provoqué la crise) avec l'argent du contribuable, les gouvernements présentent aujourd'hui la facture aux victimes qui n'ont aucune responsabilité dans cette crise. C'est inacceptable!

UNE REGRESSION SOCIALE SANS PRECEDENT

Partout en Europe, avec la complicité des gouvernements et de l'Union européenne, les capitalistes ont lancé une offensive d'austérité brutale: réduction des salaires, des pensions et des indemnités de chômage; recul de l'âge de la retraite; augmentation de la TVA; suppression d'emplois dans les services publics; suppression des allocations pour les enfants pauvres en Angleterre; licenciements simplifiés, attaques directes contre la sécurité sociale. Ils veulent détruire tous nos droits et nous ramener cent ans en arrière!

En Belgique, le gouvernement a dépensé plus de 22 milliards pour sauver les banques, sans contrepartie. Et maintenant, on nous parle de 25 milliards d'économies qu'il faudrait faire sur nos droits, nos pensions, nos salaires, nos services publics! Ce n’est pas pour sauver nos petites économies, ni pour garantir l’emploi: C’est pour sauver un système capitaliste où les riches deviennent toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres.

POUR UNE RESISTANCE SOCIALE MASSIVE, UNITAIRE ET SOLIDAIRE

Allocataires, petits salaires, salaires moyens, pensionnés, travailleurs des services publics, chômeurs, hommes et femmes, belges et immigrés; jeunes et moins jeunes; tout le monde est visé. Les capitalistes sont une petite minorité mais ils sont unis dans leurs intérêts. Il est temps de faire de même: Une lutte d’ensemble est nécessaire pour refuser l’austérité et ça commence en soutenant, encourageant, amplifiant chaque résistance, chaque refus, chaque revendication, chaque grève. Unissons-nous! Organisons-nous! Résistons! Luttons pour nos droits!

UNITE FGTB-CSC POUR PREPARER LA GREVE GENERALE

Les patrons et le gouvernement ne comprennent qu'un seul langage, celui du rapport de forces. Face à leur attaque d'ampleur, la riposte doit être à la hauteur des enjeux. Les organisations syndicales doivent défendre les intérêts de leurs affiliés, pas ceux de leurs « amis politiques » au gouvernement. Elles n’ont de raison d’être que si elles soutiennent et impulsent une mobilisation interprofessionnelle croissante qui prépare une grève générale afin d'imposer le retrait de toute mesure d'austérité contre les travailleurs et les allocataires sociaux. L'Euro-manifestation du 29 septembre doit être le début et non la fin d'une telle mobilisation!

POUR EN FINIR AVEC L'AUSTERITE, IL FAUT INVERSER LES PRIORITES!

Au lieu de sauver les profits d'une minorité, il faut partir des besoins de la majorité de la population (salariés, pensionnés, malades, chômeurs) et redistribuer radicalement les richesses en prenant l’argent là où il est:

1. Augmentation des salaires – 1.500 euros minimum pour tout le monde; allocation sociale minimum : 1.200 euros nets/mois pour un/e/ isolé/e/

2. Réduction du temps de travail à 32h/semaine, avec maintien du salaire et embauche compensatoire

3. Droit à la pré-pension à 55 ans et à la pension à 60 ans calculées à 75% sur les 5 meilleures années de la carrière

4. Interdiction des licenciements

5. La sécurité sociale n’appartient qu’au monde du travail. Les cotisations, c’est du salaire. Stop aux réductions de « charges ». Pour une gestion ouvrière de la Sécu

6. Suppression des intérêts notionnels. Levée du secret bancaire, cadastre des fortunes et impôt sur les grosses fortunes

7. Moratoire sur le service de la dette et annulation de la part de la dette provoquée par le sauvetage des banques

8. Nationalisation des banques sans rachat ni indemnité, sous contrôle démocratique

9. L'argent public pour les services publics, pas pour les patrons

10. Non à l’Union Européenne, instrument au service des banques et des spéculateurs. Oui à une autre Europe, sociale, démocratique, écologique.

 


Contre la surenchère communautaire: Solidarité entre tous les travailleurs!

Les partis flamands et francophones se déchirent sur le communautaire, mais ils sont tous plus ou moins d'accord pour faire payer la crise aux travailleurs. La santé, les allocations familiales, le « marché » du travail risquent d'être scindés et là aussi les travailleurs en feront les frais. La Sécurité sociale, les conventions collectives et le droit du travail sont des conquêtes des travailleurs: Pas question de les marchander entre partis politiques ni de les scinder!

 


REJOIGNEZ LA LCR!

Le capitalisme est incapable de répondre aux besoins sociaux et écologiques fondamentaux. On a besoin d'un parti résolument anticapitaliste qui aide les exploité-es et les opprimé-es à comprendre la société et à prendre leurs luttes en main, pour s’émanciper et se révolter contre ce système. Un parti féministe, qui défend les droits des femmes. Un parti écosocialiste, qui défend à la fois les droits sociaux et l'environnement au lieu de les opposer. Un parti internationaliste qui refuse le racisme, le nationalisme et toutes les discriminations. Renforcer la LCR, c'est renforcer ce combat!

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